Le 15 novembre 2014, dans le cadre du cafécolo organisé par l’association Breuillet Nature, Jean-Pierre MOULIN, président d’ Essonne Nature Environnement, a su captiver un auditoire nombreux sur un sujet ardu : L’urbanisme et ses enjeux pour Breuillet et l’Arpajonnais.
Comment l’Ile-de-France répondra t-elle au défi d’une urbanisation maitrisée, dans le nouveau cadre du Grand Paris en dépit d’une densité urbaine énorme de Paris et de la petite couronne, d’un retard colossal d’investissements adaptés pour les transports publics, d’un contexte financier contraint ?
A l’échelon local, l’urbanisation sauvage et irréfléchie de Saint-Germain-lès-Arpajon totalisant désormais une population de 10 000 habitants sans services de proximité ni cœur de ville adaptés a été clairement dénoncée.
L’intérêt du schéma de cohérence territorial (SCOT) et d’outils d’aménagement du territoire assurant de la cohérence comme le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) a été mis en avant.
Dans la salle, des critiques ont fusé face à l’agriculture locale sacrifiée pour des opérations immobilières consommatrices du territoire et les effets négatifs sur l’urbanisation locale de la loi pour l’accès au logement et à urbanisme rénové (ALUR), favorisant des constructions sur des petites parcelles sans intégrer l’aménagement nécessaire de places de stationnement et d’espaces verts, ont été fortement dénoncés.
Monsieur Bernard SPROTTI, maire de Breuillet et président de la communauté de communes de l’Arpajonnais, avait dans son mot d’accueil fait valoir que le Grand Evry pouvait représenter une réelle menace pour le cadre de vie local. Il a ouvert le débat sur la réforme territoriale et la bonne échelle de l’intercommunalité.
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