« Pour des trains du quotidien….en marche » , 20 septembre 2017

RER D ligne de la Vallée de la Seine

Samedi 30 septembre 2017 

Journée de sensibilisation et réunion publique à 14h30

Salle du Grand Veneur, rue du 8 mai 1945 à Soisy-sur-Seine

Venez nombreux!

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Le projet de mise en terminus à Juvisy-sur-Orge de la ligne du RER D de la vallée est un contre-sens de l’histoire.

La SNCF et Ile-de-France Mobilités proposent une rupture de charge en gare de Juvisy-sur-Orge pour cette ligne déjà fortement dégradée depuis de nombreuses années. Ceci, à n’en pas douter, constituera une nouvelle complication pour les usagers qui l’empruntent, en particulier pour ceux qui se rendent vers la capitale voire au-delà. Sans oublier les personnes à mobilité réduite qui se retrouveront confrontées à une difficulté supplémentaire.

A une époque où les transports autoroutiers sont congestionnés matin, midi et soir, en particulier en région Ile-de-France, la consigne devrait être de tout mettre en œuvre pour développer l’intermodalité autour des gares existantes. Ce concept est destiné à faciliter les trajets avec train, bus, tram, vélo…. Malheureusement trop de nos gares en villes denses ne sont pas adaptées à cette évolution pourtant inéluctable. Les parkings sont souvent sous-dimensionnés et ne permettent pas d’accueillir un nombre croissant de voitures individuelles.

Dans ce contexte, le projet qu’étudie actuellement la SNCF est un contre-sens de l’histoire auquel la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart se doit de réagir. En effet, un projet qui favorise essentiellement la ligne du plateau Evry-Courcouronnes apparaît comme peu solidaire vis-à-vis des usagers actuels de la ligne de la vallée qui ne disposent pas d’autres moyens de transport pour se rendre vers la Capitale.

En l’absence d’information et de concertation sur ce sujet majeur des déplacements qui concerne des milliers d’usagers, il est urgent pour les décideurs d’écouter les populations locales qui se sentent oubliées et totalement déconsidérées.

Jean-Pierre Moulin